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Épisode 1
Épisode 2

Faire vivre le chantier du tram autrement

Les interventions artistiques sont souvent associées aux grands projets d’infrastructure ferroviaire, le tramway lausannois ne fait pas exception. La Commission culturelle du tramway a été créée en 2021 pour faire vivre le chantier d’une autre manière. Elle signe ses créations « Chantier culturel ». Après deux saisons événementielles, elle réalise un projet d’envergure inédite pour l’agglomération lausannoise : la commande d’une intervention artistique durable sous la forme de l’habillage d’une des rames de tramway à un artiste.

La Commission culturelle du tramway lausannois a choisi à l’unanimité le projet « Bouger Ensemble » de l’artiste Gilles Furtwängler pour habiller une des futures rames du tramway lausannois.

Le lauréat a été désigné dans le cadre d’un concours sur invitation lancé en février 2025 et réunissant six artistes du Canton de Vaud : Delphine Coindet, Eurostandard, Gilles Furtwängler, Maya Rochat, Camille Scherrer et Shirin Yousefi. La Commission culturelle tient à remercier tous·tes les artistes ayant participé à ce concours pour la qualité de leur travail et leur implication évidente dans ce concours.

Le jury a été séduit et convaincu par la proposition de l’artiste lausannois Gilles Furtwängler maniant habilement des mots du quotidien, parfois glanés dans les transports publics et agencés de façon à créer une chorégraphie textuelle inédite. Cette œuvre pérenne enveloppera la rame d’un poème ondulant sur fond de couleurs acidulées. Toujours en mouvement, elle touchera tous les publics, des voyageur·euses, aux curieux·ses et traversera à terme les communes de Lausanne, Prilly, Renens, Crisser, Bussigny et Villars-Ste-Croix.

Le public devra attendre la mise en service commerciale du tramway à l’automne 2026 pour découvrir l’œuvre imaginée par Gilles Furtwängler.

Son développement est à suivre à travers une série vidéo dont les deux premiers épisodes sont disponibles sur cette page.

Un aperçu sera tout de même dévoilé lors de la présentation des projets du concours le vendredi 3 octobre dès 18h à l’« Espace Rayon Vert » de la Gare de Renens, Place du Terminus. L’entrée est libre.

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PHOTO - Projet galerie 1934

La galerie 1934, c'est quoi ?

La galerie 1934 est un petit espace d’art donnant sur la voie publique, situé au bord de la Route de Lausanne à la hauteur de l’hôtel de ville de Renens et ouvert en 2021. Sa vocation est de proposer gratuitement aux habitants de Renens des œuvres d’arts originales conçues spécifiquement pour le lieu par des artistes venant de pratiques et d’horizons variés.

Son histoire !

Ce drôle de petit bâtiment jaune a été construit comme poids public en 1934 à proximité directe des voies, du tram et de la route. La fenêtre murée – qui sert désormais de cadre aux expositions – était en fait le guichet du préposé au pesage. A la fermeture du poids, l’édicule ne fut pas détruit mais se transforma en toilettes publiques, fonction qu’il conserve encore à ce jour. C’est en 2021 que fut vernie la toute première exposition, faisant de cet édicule la galerie 1934.

Sous l’impulsion de l’artiste Louis Loup Collet – à l’initiative de ce projet – et avec le soutien de la ville de Renens, les expositions se succédèrent ensuite avec succès : Gneborg, Tom Tirabosco, Eliot Möwes, Mingjun Luo, Luca Helena, Henry Diagne, Serge Sautereau…

Puis les travaux de la future ligne de tram condamnèrent progressivement l’accès à la galerie. Pour célébrer la réouverture de la route aux piétons, la galerie 1934 collabore cet été avec le Chantier Culturel du tramway et le blog Arpenter l’Ouest pour vous offrir sa toute première exposition collective, une exposition qui va faire parler… et marcher !

Des images qui font marcher

Cette saison, chaque exposition est accompagnée d’une balade originale imaginée par Nicolas Noël, le géographe derrière Arpenter l’Ouest. Le principe est simple : relier la galerie au lieu de la prise de vue de la photographie exposée à travers un itinéraire mettant en lumière des aspects insoupçonnés de l’Ouest lausannois. Les balades sont courtes et accessibles à toutes et à tous.

Une balade guidée aura lieu un samedi par mois (accueil à 13h30), en compagnie de Nicolas Noël et, la plupart du temps, de l’artiste.

Les informations précises concernant les balades et leur horaire sont à retrouver sur le site www.arpenterlouest.ch

Programmation

  • Luca Ellena Septembre - Octobre 2022

    Balades les samedis 24 septembre et 15 octobre

  • Serge Sautereau Novembre - Décembre 2022

    Balades les samedis 12 novembre et 17 décembre

  • Henry Diagne Janvier - Février 2023

    Balades les samedis 14 janvier et 18 février

  • Pierre Nydegger Mars - Avril 2023

    Balades les samedis 18 mars et 15 avril

  • Jean-Sébastien Monzani Mai - Juin 2023

    Balades les samedis 13 mai et 17 juin

  • Prune Simon Vermot Juillet - Août 2023

    Balades les samedis 15 juillet et 12 août

  • Olivia Schenker Septembre - Octobre 2023

    Balades les samedis 16 septembre et 14 octobre

  • Anne-Laure Lechat Novembre - Décembre 2023

    Balades les samedis 18 novembre et 16 décembre

  • Pierre Nydegger Juin - Juillet 2024

    Balades le samedi 15 juin à 14h et dimanche 07 juillet à 9h

  • Prune Simon Vermot Juin - Juillet 2024

    Balades le dimanche 23 juin à 9h et le samedi 6 juillet à 18h

  • Jean-Sébastien Monzani Juin - Juillet 2024

    Balades le samedi 29 juin à 14h et le dimanche 14 juillet à 9h

  • Olivia Schenker Juin - Juillet 2024

    Balades le samedi 29 juin à 18h et le samedi 20 juillet à 14h

  • Anne-Laure Lechat Juillet - Août 2024

    Balades le samedi 06 juillet à 14h et le dimanche 18 août à 9h

  • Finissage Samedi 17 août à 16h

    Dans le cadre de la programmation de Vive(z) l’été, deux balades passant par toutes les photographies seront organisées sur le thème "Qu’est-ce qui fait qu’un·e photographe s’arrête pour photographier ?" En présence des artistes.

AUDIO - Présentation du groupe berceuses

18 septembre 2022

Composées de Laure Betris, Emilie Zoé, Sara Oswald, Melissa Kassab, Aurélie Emery, Delia Meshlir, Gael Kyriakidis, Perrine Berger, Berceuses est un projet collectif né de la rencontre entre huit personnes, huit artistes, huit sensibilités. Ces huit explorateur·rice·x·s du genre musical ont décidé de s’exprimer ensemble, et de manière très libre. Dans ces berceuses, il est question de fin du monde, de rêves, de chimères et de jeux d’ombre. On y raconte des histoires de miroirs, d’évasions et d’insomnies. On se perd dans ces huit timbres qui parfois se confondent jusqu’à n’en faire plus qu’un.

Berceuse pour un chantier ?

Dans le cadre du festival Label Suisse, le Chantier Culturel s’est associé au concert de Laure Bétris, le 18 septembre dernier à l’Eglise St. François.

TL téléportation – berceuse du tram

TL téléportation – berceuse du tram

Couplet 1
Ouverture des portes
Sas avant l’ouvrage, sas avant le ménage, puis recommencer
Lumière crue et populace, sons répétitifs et voix robotiques, je m’y suis fait.
Halte après halte, les crossfits fleurissent et ça défile.
Pont en pierre et béton, chemin vert et succulentes. Je m’engouffre dans cette ville
qui n’est plus la même, dans un constant bruit blanc et rythme métallique.
Au loin je perçois des éclats de voix. Bercée par le train quotidien mon esprit s’en
va, comme à chaque fois.
Et enfin l’Europe ! Je ne veux plus sortir…

Refrain
Nous avançons le matin
Oiseaux de nuit et gens pressés
Nous avançons sur les rails
Nos rêves défilent sur les quais

Nous naviguons vers le soir
Travailleureuses et gens lassés
Et dans ce corps de métal
On trace des lignes sur les pavés

Couplet 2
En diagonale, il y a une dame cheveux blonds décolorés, avec son petit chien posé
à côté. Elle le caresse de sa main gauche. Gros plan sur les veines bleues de sa
peau blanche. Ah tiens, elle porte le même genre de bracelet que ma mère dans les
années huitante.

En face de moi deux ados. Chewing-gum téléphone maison.
La connexion en partage, l’amitié en wifi.
Ils rigolent beaucoup beaucoup dans une langue que je ne comprends plus du tout.

Et le type debout là-bas… Celui qui s’accroche à la barre. La sueur lui coule sur le
visage. Il a peur de quoi ? Peut-être qu’il n’a pas payé son billet ?

Moi je serre fort la main de mon ami.e, qui est du signe du scorpion ascendant…
rave party.

Refrain
Nous avançons le matin
Oiseaux de nuit et gens pressés
Nous avançons sur les rails
Nos rêves défilent sur les quais

Nous naviguons vers le soir
Travailleureuses et gens lassés
Et dans ce corps de métal
On trace des lignes sur les pavés

Nous allons les yeux fermés
Destination inconnue
TL téléportation
Dans le cosmos, dans la rue

Nous allons les yeux fermés
Destination inconnue
TL téléportation
Dans le cosmos, dans la rue

VIDEO - Travellings poétiques

mai à décembre 2022

Dans les gares et les transports en commun, des écrans nous regardent.
Des petits dans les wagons des trains ou les voitures des bus, des plus grands dans et devant les gares, sur les quais du métro.
Et nous, nous regardons les écrans.

Images mobiles et immobiles apparaissant et disparaissant, dans une boucle infinie dont nous ne voyons qu’une portion, le temps de l’attente ou celui du trajet.
On regarde sans voir, on voit sans regarder.
On est quelque part, on attend, on se retrouve quelque part d’autre.
Les images défilent, on regarde dehors, on y pense, on n’y pense pas. On regarde l’écran: prochaine station, prochaine image sur l’écran.

On est là, on est loin, absents et présents, la réalité qui s’immisce dans nos pensées, horaires à tenir, voisin qui tousse, chantier qui bloque, enfant qui pleure. Ligne 10, 8h10, lundi, jeudi, mardi, mercredi, vendredi. On sait où on va, on se laisse transporter.

Transport : se déplacer, placer ailleurs, dans un autre lieu, dans un autre domaine. Sur l’écran, soudain une image autre, du nouveau, un ailleurs… L’image d’un trajet qui n’est pas le nôtre. Une translation, une autre réalité? Un autre mouvement ; pas le nôtre, pas notre direction, mais dans un autre sens.

Et c’est fini. L’image repart, notre trajet s’achève. On sort, on repense à cet ailleurs, apparu comme une erreur. On pourrait prendre le tram pour s’assurer qu’on n’a pas rêvé…

Arrêt sur image!

D’images en mouvement, réalisées à bord de transports publics sur des trajets qui partent de Lausanne, sont des travellings poétiques.

Tournées en format vertical, ces vidéos sont projetées à l’horizontale pour “distraire” le cerveau et retourner littéralement la perception du trajet.

Une image en mouvement d’un trajet, projetée dans un transport en movement !
Un double travelling qui transporte ailleurs le spectateur qui regarde l’écran mais qui, parallèlement, peut lui offrir un regard différent sur son “ici”.
Ce projet TRANSPORTS offre une pause proche de la méditation, un arrêt sur image, une respiration par rapport à sa propre réalité.

Signé, Anne Peverelli & Alexandra Ruiz !

playlists

La nonchalance des après-midismai à décembre 2022Dans les gares et les transports en commun, des écrans nous regardent.Des petits dans les wagons des trains ou les voitures des bus, des plus grands dans et devant les gares, sur les quais du métro.Et nous, nous regardons les écrans.Images mobiles et immobiles apparaissant et disparaissant, dans une boucle infinie dont nous ne voyons qu’une portion, le temps de l’attente ou celui du trajet.On regarde sans voir, on voit sans regarder.On est quelque part, on attend, on se retrouve quelque part d’autre.Les images défilent, on regarde dehors, on y pense, on n’y pense pas. On regarde l’écran: prochaine station, prochaine image sur l’écran.On est là, on est loin, absents et présents, la réalité qui s’immisce dans nos pensées, horaires à tenir, voisin qui tousse, chantier qui bloque, enfant qui pleure. Ligne 10, 8h10, lundi, jeudi, mardi, mercredi, vendredi. On sait où on va, on se laisse transporter.Transport : se déplacer, placer ailleurs, dans un autre lieu, dans un autre domaine. Sur l’écran, soudain une image autre, du nouveau, un ailleurs… L’image d’un trajet qui n’est pas le nôtre. Une translation, une autre réalité? Un autre mouvement ; pas le nôtre, pas notre direction, mais dans un autre sens.Et c’est fini. L’image repart, notre trajet s’achève. On sort, on repense à cet ailleurs, apparu comme une erreur. On pourrait prendre le tram pour s’assurer qu’on n’a pas rêvé…ARRÊT SUR IMAGE!D’images en mouvement, réalisées à bord de transports publics sur des trajets qui partent de Lausanne, sont des travellings poétiques.Tournées en format vertical, ces vidéos sont projetées à l’horizontale pour “distraire” le cerveau et retourner littéralement la perception du trajet.Une image en mouvement d’un trajet, projetée dans un transport en movement !Un double travelling qui transporte ailleurs le spectateur qui regarde l’écran mais qui, parallèlement, peut lui offrir un regard différent sur son “ici”.Ce projet TRANSPORTS offre une pause proche de la méditation, un arrêt sur image, une respiration par rapport à sa propre réalité.Signé, Anne Peverelli & Alexandra Ruiz !

La nonchalance des après-midis

mai à décembre 2022
Dans les gares et les transports en commun, des écrans nous regardent.
Des petits dans les wagons des trains ou les voitures des bus, des plus grands dans et devant les gares, sur les quais du métro.
Et nous, nous regardons les écrans.

Images mobiles et immobiles apparaissant et disparaissant, dans une boucle infinie dont nous ne voyons qu’une portion, le temps de l’attente ou celui du trajet.
On regarde sans voir, on voit sans regarder.
On est quelque part, on attend, on se retrouve quelque part d’autre.
Les images défilent, on regarde dehors, on y pense, on n’y pense pas. On regarde l’écran: prochaine station, prochaine image sur l’écran.

On est là, on est loin, absents et présents, la réalité qui s’immisce dans nos pensées, horaires à tenir, voisin qui tousse, chantier qui bloque, enfant qui pleure. Ligne 10, 8h10, lundi, jeudi, mardi, mercredi, vendredi. On sait où on va, on se laisse transporter.

Transport : se déplacer, placer ailleurs, dans un autre lieu, dans un autre domaine. Sur l’écran, soudain une image autre, du nouveau, un ailleurs… L’image d’un trajet qui n’est pas le nôtre. Une translation, une autre réalité? Un autre mouvement ; pas le nôtre, pas notre direction, mais dans un autre sens.

Et c’est fini. L’image repart, notre trajet s’achève. On sort, on repense à cet ailleurs, apparu comme une erreur. On pourrait prendre le tram pour s’assurer qu’on n’a pas rêvé…

ARRÊT SUR IMAGE!
D’images en mouvement, réalisées à bord de transports publics sur des trajets qui partent de Lausanne, sont des travellings poétiques.

Tournées en format vertical, ces vidéos sont projetées à l’horizontale pour “distraire” le cerveau et retourner littéralement la perception du trajet.

Une image en mouvement d’un trajet, projetée dans un transport en movement !
Un double travelling qui transporte ailleurs le spectateur qui regarde l’écran mais qui, parallèlement, peut lui offrir un regard différent sur son “ici”.
Ce projet TRANSPORTS offre une pause proche de la méditation, un arrêt sur image, une respiration par rapport à sa propre réalité.

Signé, Anne Peverelli & Alexandra Ruiz !

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Juillet La nonchalance des après midis

La ville invisible, si belle dans mon souvenirmai à décembre 2022Dans les gares et les transports en commun, des écrans nous regardent.Des petits dans les wagons des trains ou les voitures des bus, des plus grands dans et devant les gares, sur les quais du métro.Et nous, nous regardons les écrans.Images mobiles et immobiles apparaissant et disparaissant, dans une boucle infinie dont nous ne voyons qu’une portion, le temps de l’attente ou celui du trajet.On regarde sans voir, on voit sans regarder.On est quelque part, on attend, on se retrouve quelque part d’autre.Les images défilent, on regarde dehors, on y pense, on n’y pense pas. On regarde l’écran: prochaine station, prochaine image sur l’écran.On est là, on est loin, absents et présents, la réalité qui s’immisce dans nos pensées, horaires à tenir, voisin qui tousse, chantier qui bloque, enfant qui pleure. Ligne 10, 8h10, lundi, jeudi, mardi, mercredi, vendredi. On sait où on va, on se laisse transporter.Transport : se déplacer, placer ailleurs, dans un autre lieu, dans un autre domaine. Sur l’écran, soudain une image autre, du nouveau, un ailleurs… L’image d’un trajet qui n’est pas le nôtre. Une translation, une autre réalité? Un autre mouvement ; pas le nôtre, pas notre direction, mais dans un autre sens.Et c’est fini. L’image repart, notre trajet s’achève. On sort, on repense à cet ailleurs, apparu comme une erreur. On pourrait prendre le tram pour s’assurer qu’on n’a pas rêvé…ARRÊT SUR IMAGE!D’images en mouvement, réalisées à bord de transports publics sur des trajets qui partent de Lausanne, sont des travellings poétiques.Tournées en format vertical, ces vidéos sont projetées à l’horizontale pour “distraire” le cerveau et retourner littéralement la perception du trajet.Une image en mouvement d’un trajet, projetée dans un transport en movement !Un double travelling qui transporte ailleurs le spectateur qui regarde l’écran mais qui, parallèlement, peut lui offrir un regard différent sur son “ici”.Ce projet TRANSPORTS offre une pause proche de la méditation, un arrêt sur image, une respiration par rapport à sa propre réalité.Signé, Anne Peverelli & Alexandra Ruiz !

La ville invisible, si belle dans mon souvenir

mai à décembre 2022
Dans les gares et les transports en commun, des écrans nous regardent.
Des petits dans les wagons des trains ou les voitures des bus, des plus grands dans et devant les gares, sur les quais du métro.
Et nous, nous regardons les écrans.

Images mobiles et immobiles apparaissant et disparaissant, dans une boucle infinie dont nous ne voyons qu’une portion, le temps de l’attente ou celui du trajet.
On regarde sans voir, on voit sans regarder.
On est quelque part, on attend, on se retrouve quelque part d’autre.
Les images défilent, on regarde dehors, on y pense, on n’y pense pas. On regarde l’écran: prochaine station, prochaine image sur l’écran.

On est là, on est loin, absents et présents, la réalité qui s’immisce dans nos pensées, horaires à tenir, voisin qui tousse, chantier qui bloque, enfant qui pleure. Ligne 10, 8h10, lundi, jeudi, mardi, mercredi, vendredi. On sait où on va, on se laisse transporter.

Transport : se déplacer, placer ailleurs, dans un autre lieu, dans un autre domaine. Sur l’écran, soudain une image autre, du nouveau, un ailleurs… L’image d’un trajet qui n’est pas le nôtre. Une translation, une autre réalité? Un autre mouvement ; pas le nôtre, pas notre direction, mais dans un autre sens.

Et c’est fini. L’image repart, notre trajet s’achève. On sort, on repense à cet ailleurs, apparu comme une erreur. On pourrait prendre le tram pour s’assurer qu’on n’a pas rêvé…

ARRÊT SUR IMAGE!
D’images en mouvement, réalisées à bord de transports publics sur des trajets qui partent de Lausanne, sont des travellings poétiques.

Tournées en format vertical, ces vidéos sont projetées à l’horizontale pour “distraire” le cerveau et retourner littéralement la perception du trajet.

Une image en mouvement d’un trajet, projetée dans un transport en movement !
Un double travelling qui transporte ailleurs le spectateur qui regarde l’écran mais qui, parallèlement, peut lui offrir un regard différent sur son “ici”.
Ce projet TRANSPORTS offre une pause proche de la méditation, un arrêt sur image, une respiration par rapport à sa propre réalité.

Signé, Anne Peverelli & Alexandra Ruiz !

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Août La ville invisible, si belle dans mon souvenir

Sur le chemin du retourmai à décembre 2022Dans les gares et les transports en commun, des écrans nous regardent.Des petits dans les wagons des trains ou les voitures des bus, des plus grands dans et devant les gares, sur les quais du métro.Et nous, nous regardons les écrans.Images mobiles et immobiles apparaissant et disparaissant, dans une boucle infinie dont nous ne voyons qu’une portion, le temps de l’attente ou celui du trajet.On regarde sans voir, on voit sans regarder.On est quelque part, on attend, on se retrouve quelque part d’autre.Les images défilent, on regarde dehors, on y pense, on n’y pense pas. On regarde l’écran: prochaine station, prochaine image sur l’écran.On est là, on est loin, absents et présents, la réalité qui s’immisce dans nos pensées, horaires à tenir, voisin qui tousse, chantier qui bloque, enfant qui pleure. Ligne 10, 8h10, lundi, jeudi, mardi, mercredi, vendredi. On sait où on va, on se laisse transporter.Transport : se déplacer, placer ailleurs, dans un autre lieu, dans un autre domaine. Sur l’écran, soudain une image autre, du nouveau, un ailleurs… L’image d’un trajet qui n’est pas le nôtre. Une translation, une autre réalité? Un autre mouvement ; pas le nôtre, pas notre direction, mais dans un autre sens.Et c’est fini. L’image repart, notre trajet s’achève. On sort, on repense à cet ailleurs, apparu comme une erreur. On pourrait prendre le tram pour s’assurer qu’on n’a pas rêvé…ARRÊT SUR IMAGE!D’images en mouvement, réalisées à bord de transports publics sur des trajets qui partent de Lausanne, sont des travellings poétiques.Tournées en format vertical, ces vidéos sont projetées à l’horizontale pour “distraire” le cerveau et retourner littéralement la perception du trajet.Une image en mouvement d’un trajet, projetée dans un transport en movement !Un double travelling qui transporte ailleurs le spectateur qui regarde l’écran mais qui, parallèlement, peut lui offrir un regard différent sur son “ici”.Ce projet TRANSPORTS offre une pause proche de la méditation, un arrêt sur image, une respiration par rapport à sa propre réalité.Signé, Anne Peverelli & Alexandra Ruiz !

Sur le chemin du retour

mai à décembre 2022
Dans les gares et les transports en commun, des écrans nous regardent.
Des petits dans les wagons des trains ou les voitures des bus, des plus grands dans et devant les gares, sur les quais du métro.
Et nous, nous regardons les écrans.

Images mobiles et immobiles apparaissant et disparaissant, dans une boucle infinie dont nous ne voyons qu’une portion, le temps de l’attente ou celui du trajet.
On regarde sans voir, on voit sans regarder.
On est quelque part, on attend, on se retrouve quelque part d’autre.
Les images défilent, on regarde dehors, on y pense, on n’y pense pas. On regarde l’écran: prochaine station, prochaine image sur l’écran.

On est là, on est loin, absents et présents, la réalité qui s’immisce dans nos pensées, horaires à tenir, voisin qui tousse, chantier qui bloque, enfant qui pleure. Ligne 10, 8h10, lundi, jeudi, mardi, mercredi, vendredi. On sait où on va, on se laisse transporter.

Transport : se déplacer, placer ailleurs, dans un autre lieu, dans un autre domaine. Sur l’écran, soudain une image autre, du nouveau, un ailleurs… L’image d’un trajet qui n’est pas le nôtre. Une translation, une autre réalité? Un autre mouvement ; pas le nôtre, pas notre direction, mais dans un autre sens.

Et c’est fini. L’image repart, notre trajet s’achève. On sort, on repense à cet ailleurs, apparu comme une erreur. On pourrait prendre le tram pour s’assurer qu’on n’a pas rêvé…

ARRÊT SUR IMAGE!
D’images en mouvement, réalisées à bord de transports publics sur des trajets qui partent de Lausanne, sont des travellings poétiques.

Tournées en format vertical, ces vidéos sont projetées à l’horizontale pour “distraire” le cerveau et retourner littéralement la perception du trajet.

Une image en mouvement d’un trajet, projetée dans un transport en movement !
Un double travelling qui transporte ailleurs le spectateur qui regarde l’écran mais qui, parallèlement, peut lui offrir un regard différent sur son “ici”.
Ce projet TRANSPORTS offre une pause proche de la méditation, un arrêt sur image, une respiration par rapport à sa propre réalité.

Signé, Anne Peverelli & Alexandra Ruiz !

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Août Sur le chemin du retour

Ca sent l'herbe brûléemai à décembre 2022Dans les gares et les transports en commun, des écrans nous regardent.Des petits dans les wagons des trains ou les voitures des bus, des plus grands dans et devant les gares, sur les quais du métro.Et nous, nous regardons les écrans.Images mobiles et immobiles apparaissant et disparaissant, dans une boucle infinie dont nous ne voyons qu’une portion, le temps de l’attente ou celui du trajet.On regarde sans voir, on voit sans regarder.On est quelque part, on attend, on se retrouve quelque part d’autre.Les images défilent, on regarde dehors, on y pense, on n’y pense pas. On regarde l’écran: prochaine station, prochaine image sur l’écran.On est là, on est loin, absents et présents, la réalité qui s’immisce dans nos pensées, horaires à tenir, voisin qui tousse, chantier qui bloque, enfant qui pleure. Ligne 10, 8h10, lundi, jeudi, mardi, mercredi, vendredi. On sait où on va, on se laisse transporter.Transport : se déplacer, placer ailleurs, dans un autre lieu, dans un autre domaine. Sur l’écran, soudain une image autre, du nouveau, un ailleurs… L’image d’un trajet qui n’est pas le nôtre. Une translation, une autre réalité? Un autre mouvement ; pas le nôtre, pas notre direction, mais dans un autre sens.Et c’est fini. L’image repart, notre trajet s’achève. On sort, on repense à cet ailleurs, apparu comme une erreur. On pourrait prendre le tram pour s’assurer qu’on n’a pas rêvé…ARRÊT SUR IMAGE!D’images en mouvement, réalisées à bord de transports publics sur des trajets qui partent de Lausanne, sont des travellings poétiques.Tournées en format vertical, ces vidéos sont projetées à l’horizontale pour “distraire” le cerveau et retourner littéralement la perception du trajet.Une image en mouvement d’un trajet, projetée dans un transport en movement !Un double travelling qui transporte ailleurs le spectateur qui regarde l’écran mais qui, parallèlement, peut lui offrir un regard différent sur son “ici”.Ce projet TRANSPORTS offre une pause proche de la méditation, un arrêt sur image, une respiration par rapport à sa propre réalité.Signé, Anne Peverelli & Alexandra Ruiz !

Ca sent l'herbe brûlée

mai à décembre 2022
Dans les gares et les transports en commun, des écrans nous regardent.
Des petits dans les wagons des trains ou les voitures des bus, des plus grands dans et devant les gares, sur les quais du métro.
Et nous, nous regardons les écrans.

Images mobiles et immobiles apparaissant et disparaissant, dans une boucle infinie dont nous ne voyons qu’une portion, le temps de l’attente ou celui du trajet.
On regarde sans voir, on voit sans regarder.
On est quelque part, on attend, on se retrouve quelque part d’autre.
Les images défilent, on regarde dehors, on y pense, on n’y pense pas. On regarde l’écran: prochaine station, prochaine image sur l’écran.

On est là, on est loin, absents et présents, la réalité qui s’immisce dans nos pensées, horaires à tenir, voisin qui tousse, chantier qui bloque, enfant qui pleure. Ligne 10, 8h10, lundi, jeudi, mardi, mercredi, vendredi. On sait où on va, on se laisse transporter.

Transport : se déplacer, placer ailleurs, dans un autre lieu, dans un autre domaine. Sur l’écran, soudain une image autre, du nouveau, un ailleurs… L’image d’un trajet qui n’est pas le nôtre. Une translation, une autre réalité? Un autre mouvement ; pas le nôtre, pas notre direction, mais dans un autre sens.

Et c’est fini. L’image repart, notre trajet s’achève. On sort, on repense à cet ailleurs, apparu comme une erreur. On pourrait prendre le tram pour s’assurer qu’on n’a pas rêvé…

ARRÊT SUR IMAGE!
D’images en mouvement, réalisées à bord de transports publics sur des trajets qui partent de Lausanne, sont des travellings poétiques.

Tournées en format vertical, ces vidéos sont projetées à l’horizontale pour “distraire” le cerveau et retourner littéralement la perception du trajet.

Une image en mouvement d’un trajet, projetée dans un transport en movement !
Un double travelling qui transporte ailleurs le spectateur qui regarde l’écran mais qui, parallèlement, peut lui offrir un regard différent sur son “ici”.
Ce projet TRANSPORTS offre une pause proche de la méditation, un arrêt sur image, une respiration par rapport à sa propre réalité.

Signé, Anne Peverelli & Alexandra Ruiz !

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Septembre Ca sent l'herbe brûlée 1

COLLECTIF - Festival Les Urbaines

2 & 3 décembre 2022

Dans le cadre de sa 26ème édition, le festival gratuit Les Urbaines a organisé deux soirées Clubbing qui se sont déroulées dans les ateliers de la maintenance TL de Perrelet. Ce lieu a été volontairement choisi pour s’inscrire sur le futur tracé du tramway lausannois, en partenariat avec le « Chantier Culturel ».

Dans divers lieux de Lausanne, Renens et Chavannes, le festival Les Urbaines crée un espace-temps bouillonnant dédié à l’émergence artistique : un endroit qui cherche à saisir le moment où des pratiques singulières prennent forme pour préfigurer les esthétiques de demain.

Pour cette édition, le festival a réuni une quarantaine de propositions: oeuvres plastiques, live, DJ sets, performances, ateliers, mélangeant les formes visuelles, sonores et performatives dans une dizaine de lieux de l’agglomération lausannoise.

Programmation

02 décembre 2022
2022_URBAINES_XV06-Y_Hell_engineering©GuillaumeBaeriswyl_01
XV06-Y

© Guillaume Baeriswyl 2022

2022_URBAINES_SYANIDE_8©GuillaumeBaeriswyl_03
SYANIDE

© Guillaume Baeriswyl 2022

2022_URBAINES_Ultrademon_©️MargotSparkes_05
Ultrademon

©️ Margot Sparkes 2022

2022_URBAINES_Chrisman_©CynthiaMaiAmmann_web_019
Chrisman

© Cynthia Mai Ammann 2022

2022_URBAINES_DJGARBAGE_©CynthiaMaiAmmann_web_006
DJGARBAGE

© Cynthia Mai Ammann 2022

03 décembre 2022
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BULLYACHE

©️ Margot Sparkes 2022

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Blood of Aza

©️ Margot Sparkes 2022

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Lateena

© Guillaume Baeriswyl 2022

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Carlycore

©️ Margot Sparkes 2022